35 10 / 2023 Restaurant Nostalgie Bahnhöfli, Bahnhofstrasse 9, 6234 Triengen Tél.: +41 41 933 12 41 Web: www.bahnhoefli-triengen.ch Heures d’ouverture: du lundi au vendredi: de 6h00 à minuit. Le samedi: de 9h00 à 18h00. Le dimanche: fermé (sauf en cas d’exploitation du train à vapeur) Yisi «Ida» Qiu Petruch (à gauche) avec le chef de cuisine Stefan Jäger (au milieu) et Nathalie Loosli (à droite). Le panneau des Relais Routiers. trouvent ici suffisamment de place pour garer leur camion. Une douche est également mise à leur disposition. «Nous proposons des menus savoureux et abordables que les chauffeurs apprécient beaucoup», déclare la patronne. Le jour de notre visite, le menu de midi se composait de croustillants de pangasius accompagnés de salades et de sauce tartare ainsi que de cuisses de poulet accompagnées de frites. Ces deux menus étaient affichés à 17,50 francs. «Tous nos menus coûtent entre 16,50 et 19,50 francs», affirme Ida. «Et ils sont toujours accompagnés d’une salade et d’un potage.» Bien que beaucoup de denrées soient devenues plus chères à l’achat, la patronne n’a pas augmenté ses prix. «Chacun doit aussi avoir la possibilité de manger quelque chose de savoureux à un prix correct», affirme-telle. Et c’est justement le cas au «Bahnhöfli» à Triengen. C’est ainsi que vous pouvez y prendre un café pour 3.90 francs, un demilitre d’eau minérale ou de limonade pour 5 francs, ce qui constitue vraiment un tarif modéré de nos jours. Cela est apprécié par la clientèle, qui n’est de loin pas composée uniquement d’amateurs de trains à vapeur: «Parfois, nous accueillons beaucoup de chauffeurs, parfois moins», dit-elle. «Certes, nous sommes un peu éloignés de l’autoroute. Néanmoins, nous comptons des chauffeurs parmi nos clients, tant des locaux que des étrangers», ajoute-t-elle. On rencontre aussi bon nombre de travailleurs de la région au «Bahnhöfli». «Le matin, nous sommes aussi un lieu de rencontre pour les personnes âgées du village, et le soir, nous accueillons souvent des associations. Nous n’avons pas de grande salle, mais un jardin d’hiver qui nous a beaucoup aidés à l’époque de la pandémie de coronavirus.» Ce bâtiment classé monument historique, où domine le bois, chaleureux, a une longue histoire. Et Ida participe à cette histoire depuis plus de neuf ans: «L’année prochaine, ça fera dix ans que je suis ici», dit-elle. «J’ai dû beaucoup apprendre au début, car je suis passée du statut d’employée de service à celui de cheffe. Mais tout s’est bien passé, même si la période de la pandémie de coronavirus a été plutôt difficile.» Elle sait aussi que la tradition des Relais remonte loin dans le temps. «C’était déjà un Relais Routier depuis longtemps quand j’ai commencé ici», explique la patronne. Il y a eu beaucoup de restaurateurs connus ici par le passé: «Mägi Arnold, par exemple, qui était très connue; elle a tenu cet établissement de 1979 à 1997», raconte Ida, en ajoutant: «Je veux porter haut les couleurs du Restaurant ‹Bahnhöfli›, comme elle et d’autres prédécesseurs l’ont fait.» Ida y parvient manifestement très bien; elle doit en effet à nouveau se remettre au travail, car le «Bahnhöfli» est déjà bien fréquenté à cette heure-ci. Yisi «Ida» Qiu Petruch montre un article consacré au chemin de fer Sursee-Triengen, paru en 1988 dans la revue «Die Modell-Eisenbahn» (photo de gauche). Les voies ferrées, de vieux wagons et un hangar se trouvent derrière le restaurant (photo de droite).
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