Sous une pluie battante à décourager nos valeureux motards, les membres de notre section se sont retrouvés le 2 juin au Landi de Cossonay à 8 heures tapantes pour notre sortie estivale. Nos organisateurs avaient prévu un parcours «tout motard» à l’occasion de ce que nous avions pensé être, une belle journée d’été. Direction Clairvaux-les-Lacs depuis Cossonay en passant par la Vallée de Joux et sur le Jura français, parcours tout en courbes que nous avons finalement parcouru en voiture et covoiturage, météo oblige, un seul motard et son épouse ont fait le trajet en moto. Arrivés sur place la veille, ils étaient au musée des machines à nourrir et courir le monde, pour nous accueillir. La visite de ce musée à Clairvaux-les-Lacs est un musée à voir absolument, il retrace la vie de nos agriculteurs au 20ème siècle par des maquettes de tailles diverses allant de 50 cm à 3 mètres réalisées entièrement à la main par le défunt Marcel Yerly ainsi qu’une centaine de ses peintures accrochées au mur du musée. Cette exposition de 1000 m2 nous montre en détail les très nombreux trésors réalisés par Marcel Yerly. Ce génie du bois ancien agriculteur doté d’une patience infinie a conçu depuis son plus jeune âge des machines agricoles entièrement en bois ainsi que les parties mécaniques de ses machines en utilisant un établi rudimentaire fabriqué lui aussi entièrement de ses mains et adapté à la création de ses chefs d’oeuvre. Pour cette réalisation Marcel a utilisé des bois tels que l’orme, le noyer, le hêtre, le buis et l’acacias, certains pour la dureté et la solidité et d’autres pour la couleur de leur bois. Emerveillés par cette visite, nous avons porté nos pas au restaurant l’Embuscade à Doucier où son patron Samuel Cretiaux nous attendait afin de nous servir un délicieux vin crémant « mac vin » accompagnés par des tartes jurassiennes pour l’apéritif de bienvenue et pour la suite une terrine de poissons du Lac et son cabillaud en papillotes ou un pavé de boeuf pour les amateurs de viande rouge ainsi qu’un dessert maison à tomber les chaussettes. Le retour s’est fait sous un temps plus serein et dans la bonne humeur, heureux de nous être retrouvés une fois de plus pour cette belle journée. (Carole Rochat)