Lors de l’édition 2024 de l’événement «Boxenstopp», les chauffeurs ont également pu profiter de l’occasion pour faire une pause sur l’aire de repos de Birrhard, sur l’A1, tout en se faisant offrir un café et un croissant et en s’entretenant avec des policiers. Il est vrai qu’ils les rencontrent habituellement dans des situations plus désagréables, comme les contrôles routiers, par exemple. La police doit veiller à ce que les lois soient respectées, alors que les chauffeurs sont pressés par le temps et n’aiment pas interrompre leur travail pour des contrôles. C’est la raison pour laquelle la police cantonale argovienne organise chaque année, en collaboration avec Les Routiers Suisses et l’Astag, un «Boxenstopp» qui permet d’échanger dans un cadre informel. Selon la police cantonale, l’OTR est un sujet qui revient régulièrement sur le tapis. Le manque de possibilités de stationnement représente un gros problème, ce qui fait que les chauffeurs ne peuvent parfois pas faire les pauses prescrites à temps. C’est pourquoi, selon la police cantonale argovienne, lors des contrôles, chaque cas est examiné en détail, afin de pouvoir juger s’il y a ou non faute personnelle. Cette année, la police a profité de l’événement pour attirer l’attention sur un autre sujet: l’obstruction de la visibilité due par exemple à la présence de décorations dans la cabine. Selon la police, ce ne sont pas moins de 13 véhicules (ou plutôt leurs chauffeurs) qui ont donc dû être arrêtés pour ce motif pendant un contrôle qui a duré environ deux heures et demie: cinq conducteurs ont été dénoncés et huit autres ont reçu un avertissement. Les décorations non fixes ont dû être enlevées sur place, alors que les objets fixes ont dû être démontés dans les trois jours avec obligation de présenter le véhicule à un poste de police. Un chauffeur doit être conscient qu’en cas d’accident, la police peut procéder à un relevé du champ de vision. Si le chauffeur n’a pas respecté les règles, cela aura des conséquences juridiques très désagréables pour lui. ■
Texte et Photo: Daniel von Känel